La situation devient intenable pour de nombreux hôteliers et restaurateurs en Béarn, qui sont confrontés à une pénurie de main-d’œuvre.
Serveurs, femmes de chambre, chefs de salle et surtout cuisiniers manquent à l’appel.
Un véritable challenge avant la haute saison pour l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie Béarn et Soule.
Afin de résoudre ce problème, qui plombe le secteur à l’échelle nationale, le gouvernement a pourtant misé sur la hausse de la grille salariale. Le tout premier niveau vient de passer d’un taux horaire minium de 10,57 euros à 11,01 euros. Quant au niveau le plus élevé, qui était auparavant à 21,83 euros, il bénéficie d’une hausse à 27 euros.
Mais selon les professionnels, ce sont surtout les plus hauts salaires qui en bénéficient, alors qu’ils ont des difficultés à recruter les niveaux 1, qui eux, n’ont obtenu qu’une hausse de 70 centimes par heure.